Vendredi 9 octobre
Le camping de Burleigh Heads est tout à côté de la plage et notre emplacement juste à côté de la salle télé où Max court dès qu’il a terminé l’école…
L’après midi nous allons sur la plage. Le ciel est couvert et il y a beaucoup de vent. Max s’amuse à faire des châteaux de sable. Il y a aussi beaucoup de méduses mortes sur la grève, ce qui ne donne pas envie d’aller se baigner. Au loin on voit les grattes ciels de Gold Coast qui donne à la plage un air de Manhattan.
une méduse et son loooong filament
Je me renseigne quand même pour des leçons de surfs mais la mer est trop houleuse : pas bon pour les surfeurs débutants.
Samedi 10 et dimanche 11 octobre
Finalement nous restons 3 jours ici. La vie est tranquille et notre routine nous plait : école pour Max le matin et le soir, pour moi mise à jour du blog et surtout payement des factures et gestion administrative (eh eh, même au bout du monde les factures continuent d’arriver !!), puis l’après midi, plage.
En fin d’après midi l’activité passe de la plage à l’esplanade où des activités de cirque sont proposées aux enfants, il y a aussi des joueurs de djembé, des jongleurs de feu… et tout ça avec en fond les cris assourdissants des perroquets.
Lundi 12 octobre
Nous repartons à l’aventure aujourd’hui, enfin relativement… Nous partons vers Springbrook un parc national de l’arrière pays. Entre Burleigh Heads et Springbrook, il y a moins de 30km de distance mais le changement est radical. Forêts humides et cascades un peu partout.
Il y a plein de balades à faire et avec Max nous les faisons toutes (au grand dam de Maxou qui n’aime pas marcher…). Enfin, dès qu’il y est, il marche bien, rapidement et ne se plaint que toutes les 5 minutes : « c’est encore loin ?? »
En fin d’après midi nous rejoignons le camping du parc national. Pour y avoir un site, j’ai du faire une demande de permis auprès de l’état du Queensland. Le camping est tout petit, 11 sites dont seulement 4 pour les campings cars et surtout peu de confort, juste un point d’eau, des toilettes et bien sur un espace barbecue. En Australie, il y en a juste partout ! Ils sont gratuits, propres et fonctionnent parfaitement.
Max s’installe pour faire ses devoirs mais très rapidement il est interrompu par la faune sauvage : il prend ses jumelles et observe. C’est la plus belle salle de classe du monde !
A une vingtaine de kilomètres de notre camp, il y a une grotte où il est possible d’observer des milliers de vers luisant la nuit. J’hésite à y aller… Les routes sont très sinueuses et pas en très bon état, finalement je renonce. Et bien m’en prend ! Quelques minutes plus tard un orage assez violent éclate : que nous sommes bien dans notre petit van ! Enfin théoriquement, car bien sur dans ma tête j’imagine le pire, genre glissement de terrain…
Mardi 13 octobre
Le temps est magnifique, plus aucune trace de l’orage d’hier. Petit déjeuner d’œufs à la coque-mouillettes qu’il faut défendre contre les oiseaux qui n’ont peur de rien et réussissent quand même à me voler, juste sous mon nez, 2 mouillettes bien beurrées ! Max essaie de leur faire peur en leur lançant des cailloux … hum, la seule cible qu’il atteint c’est moi et en pleine tête !
Ce matin dernière balade dans le parc : Natural Bridge. La balade est magnifique même si de jour nous ne pouvons pas voir les vers luisants.
Quelques kilomètres plus loin, nous quittons l’état du Queensland pour la Nouvelle Galle du Sud et en même temps nous perdons une heure !
Une heure et demi de route et nous arrivons à Byron Bay. C’est une ville très sympa et connue pour son mode de vie « new age », c’est aussi la ville la plus à l’est de l’Australie.
il y a beaucoup d’animaux dans le camping, et ils n’ont peur de rien!
Nous avons juste le temps d’aller faire un tour sur la plage avant que s’abatte un bel orage, j’en profite pour aller faire un tour au supermarché.
Devoirs et cuisine : la routine
Mercredi 14 octobre
J’ai essayé de convaincre Max d’aller faire du surf, mais sans succès, il a trop peur des méduses. Et c’est vrai qu’il y en a pas mal.
A la place nous allons faire une belle marche le long de la côte pour rejoindre le phare. La balade est splendide. Il y a des points de vue incroyables où nous avons la chance de voir des dizaines de dauphi
ns mais également pas mal de baleines. Pour moi c’est toujours une surprise et un émerveillement de les voir, je ne m’en lasse pas. Max lui est un p
eu plus blasé. Lui ce qui l’intéresse, c’est le contact direct avec les animaux qu’il essaie d’approcher en leur offrant un peu de pain.
Le phare est très joli, il date de 1901 et c’est toujours le plus puissant d’Australie. En redescendant du phare nous passons près d’une caméra avec un objectif immense. Curieuse je demande à l’homme assis à côté (et dont on ne voit que les yeux, le reste de son visage étant caché par une cagoule) ce qu’il filme.
Il s’appelle Davis et m’explique qu’il réalise des documentaires. Aujourd’hui il essaie de filmer des aigles et en particulier l’aigle d’Australie qui est le plus grand d’Océanie. Malheureusement sans succès, il n’a pu filmer que de plus petits aigles et nous avons d’ailleurs la chance d’en voir un voler juste au dessus de nous.
Le retour vers le camping est un peu effrayant (enfin un tout petit peu), c’est la tombé de la nuit et nous traversons une forêt où les branches tortueuses des arbres ressemblent à des serpents. En plus nous ne croisons personne. Nous arrivons au camping à 19h, juste après la tombée de la nuit.
La balade faisait moins de 5 kilomètres mais entre arrêt pique nique et Max qui « se repose », nous avons mis plus de 5 heures à revenir au camping !
Jeudi 15 octobre
Je veux rejoindre Port Macquarie, qui se trouve à 400 km d’ici, c’est que notre voyage en Australie touche à sa fin et je dois rendre le van le 20 à Sydney.
La route est très agréable, les paysages sont variés et nous longeons assez souvent la côte et surtout il n’y a pas de cadavre de kangourou sur le bord de la route !
Nous arrivons vers 17h, je n’ai pas réservé de camping car c’est le milieu de la semaine et hors vacances scolaires… Sauf que le camping est complet ! Heureusement la réceptionniste a pitié de moi et nous trouve un petit emplacement.
Max repère une famille de 3 enfants et quelques minutes plus tard il est dans la piscine à jouer avec eux.
Vendredi 16 octobre
La famille est partie tôt ce matin et la moyenne d’âge du camping remonte abruptement : 75 ans minimum !
J’arrive à convaincre Max de refaire aujourd’hui une balade le long de la côte. Sympa mais beaucoup moins belle que celle d’hier !
Sur le retour je m’arrête chez un ostréiculteur acheter une douzaine d’huitre. Elles sont vendues ouverte et sans eau ni coquille supérieure et surtout ce qui m’étonne c’est que la vendeuse m’assure que je peux les garder ainsi une semaine au frigo !
Le soir je prépare un repas de fête : pâtes au pesto pour Max, huitres pour moi et fraises à la chantilly en dessert !