28 décembre
Matinée tranquille à mettre à jour le blog et faire les valises car cet après midi nous partons (en avion) pour San Carlos de Bariloche.
Il y a 1500 km à vol d’oiseau entre El Calafate et Bariloche, 1h 45 de vol. Nous récupérons la voiture de location et partons à la recherche de l’hôtel. Véritable recherche car malgré le GPS nous ne trouvons pas notre hôtel et réalisons que des rues distinctes ont exactement le même nom (mais c’est comme à Bruxelles!!). Ce n’est que grâce au hasard que finalement nous trouvons notre rue.
« L’hôtel » qui paraissait pas mal quand je l’ai réservé est en fait une vielle maison d’hôte pas bien entretenue. Et notre « appartement » deux chambres qui se partagent une (horrible) salle de bain.
Le soir nous dînons dans une brasserie recommandée par notre hôtesse, le nom est allemand et je me rappelle alors que ma mère m’a dit que c’est à Bariloche que beaucoup de hauts gradés nazis se sont réfugiés après la guerre. D’un coup avec Myriam nous avons beaucoup moins d’appétit…
La ville est au bord d’un lac entouré de montagnes enneigée. C’est beau, cela ressemble beaucoup aux Alpes. Mais impossible pour nous de faire abstraction du passé nazi de la ville !
Nuit blanche : les toilettes fuient à grande eaux (je DETESTE cet endroit)
29 décembre 2015
Les enfants n’ont pas très envie de bouger mais comme nous ne voulons pas rester en ville nous partons visiter les environs. Myriam en co-pilote, je n’ai qu’à conduire, c’est reposant. Je me rends compte à quel point c’est difficile de devoir, toute seule, tout organiser, faire l’école à Max et gérer le quotidien. Là je me laisse porter.
Premier arrêt : le télésiège pour la vue sur le lac. Hum, en théorie une bonne idée, sauf que Myriam à le vertige et ce vieux télésiège « n’arrête pas de s’arrêter » en nous balançant dans le vide. Je ne suis pas vraiment tranquille non plus!
La vue est splendide mais c’est décidé, on ne nous y reprendra pas deux fois.
A midi nous trouvons une auberge au bord du lac, nous sommes les seuls clients et la nourriture est délicieuse !
Nous reprenons la route ou plutôt la piste, vers la « Colonia Suissa », nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre et lorsque nous voyons un panneau « el parque » (le parc) nous décidons de nous arrêter. De nulle pas un homme arrive pour nous saluer et nous présenter (en récitant plutôt qu’en parlant) le parc, puis il nous demandant une « contribution ». 50 pesos plus tard nous partons à l’aventure vers la « source de jouvence » (une micro fontaine boueuse), « l’étang des désirs » (une mare boueuse) et des truites dans leur élément naturel (énormes poissons dans un micro étang boueux).
Visite nulle mais nous sommes tous les 4 morts de rire !!!
La Colonia Suissa se trouve à quelques kilomètres de là, c’est une sorte de village pseudo hippie où nous mangeons avec plaisir une glace. Pas grand chose à voir à part quelques échoppes new age.
Nous repartons vers Bariloche en nous demandant pourquoi nous sommes ici… Le centre ville est assez sympathique, un magasin sur deux est une boutique de chocolat « artisanal », nous en achetons quelqu’uns dans la meilleure chocolaterie. Verdict : les chocolatiers Belge n’ont aucun souci à se faire !
Le soir nous dînons dans le meilleur restaurant de viande de la ville : pas de doute c’est le point fort des argentins !
Nuit à moitié blanche : des oiseaux se mettent à « croasser » (!!!) à 4h du matin.
30 décembre 2015
C’est avec plaisir que nous quittons notre hôtel et la ville de Bariloche pour la ville de La Angostura qui se trouve à une soixantaine de kilomètres.
La ville ressemble un peu à Bariloche mais avec beaucoup plus de charme, elle fait très station de montagne. Nous déjeunons dans un joli hôtel au bord du lac (qui n’est malheureusement pas notre hôtel). Notre hôtel est un peu mieux que le précédent mais ne vaut pas les 160 euros que nous payons par chambre par nuit.
l’hôtel où l’on aurait aimé être
En fait ce que je déteste en Patagonie c’est que je ne pense qu’à mes sous: je vis largement au dessus de mes moyens. Je dois dépenser près de 300 euros par jour au lieu de 100€ (max) et sans rien faire d’exceptionnel.
Cet après-midi nous ne savons pas trop quoi visiter et nous nous laissons tenter par une balade en bateau. Le « but » de la balade est une forêt qui se trouve à 1h de bateau. Hum… En fait c’est une balade de 800 mètres sur des passerelles au milieu d’une forêt : aucun intérêt ! Mais heureusement il fait beau et c’est très agréable de se relaxer sur le bateau.
31 décembre 2015
Pour ce dernier jour de l’année nous continuons vers San Martin de Los Andes en prenant la route des 7 lacs. C’est cette route qui est L’attraction du coin… Malheureusement après tous les paysages (chacun plus magnifique que le précédent) que nous avons vu ces derniers mois, je suis blasée. Je m’arrête juste pour que Myriam et Luca puissent prendre des photos, Max lui lit ou joue à la DS à l’arrière de la voiture…
San Martins de los Andes en ce 31 décembre est une ville morte, presque tous les restaurants et les boutiques sont fermés. Nous nous baladons quand même dans le centre en nous régalant d’une glace (encore un point fort des Argentins !).
Nous avons choisi un bel hôtel pour finir l’année, et nous ne sommes pas déçu : il est magnifique. Sauf qu’il se trouve à plus de 20km de la ville et que la réceptionniste nous apprend que le restaurant est complet pour ce soir !! Arghhh, (oui problème de riche) mais il va falloir reprendre la voiture et trouver un restaurant dans une ville morte un soir de nouvel an. Heureusement la réceptionniste accepte d’appeler les restos de la ville et finalement nous en trouve un : ouf nous ne serons pas à la diète ce soir.
Le restaurant est face à un lac et assez joli, par contre la nourriture est (très) mauvaise, heureusement l’ambiance est à la hauteur, une fois de plus la joie de vivre des argentins nous ravigote.
Nous terminons de manger un peu après les 12 coups de minuits et nous sortons pour aller voir le feu d’artifice qui doit avoir lieu sur le lac vers minuit et demi. Rien à 00h30, ni à 00h45, nous commençons à être fatigués et grelotter. Annonce : le feu d’artifice aura lieu à 1h. Ok, nous achetons une barbe à papa et du popcorn pour patienter. A 1h toujours rien. Annonce : il faut encore patienter quelques minutes. 1h15 toujours rien : nous abandonnons la partie et nous rentrons !
Malgré la nourriture et sans feu d’artifice nous avons passé une très bonne soirée. Merci à Mymy et Lulu d’être là, quelle joie de partager ce moment avec de si bons amis.
Grande pensée pour ma famille et mes amis qui me manquent beaucoup !
1er janvier 2016
Journée tranquille à paresser à l’hôtel… Que c’est bon de ne rien faire !
2 janvier 2016
Aujourd’hui nous retournons à Bariloche. C’est la fin des vacances de Mymy et Lulu.
Mymy, super co-pilote, nous trouve une autre route pour retourner à notre point de départ. Hum, en fait c’est une piste… Nous hésitons mais comme c’est plus court et différent de l’aller nous décidons de tenter le coup. Et bien nous en a pris ! La piste est plutôt bonne mais surtout le paysage est magnifique. Il nous fait penser au désert nord américain avec un zest de Grand Canyon. Pour déjeuner nous nous arrêtons dans un petit village près d’un lac (sic), l’ambiance est un peu hippie/wind surfer : j’adore.
Finalement cette journée de retour est une de mes préférées de ces vacances avec nos amis.
3 janvier
Jour triste où nous disons au revoir à Mymy et Lulu (qui ont la gentillesse de ramener avec eux 13kg de nos affaires d’hiver).
Nous reprenons notre routine : école pour Max (qui vient d’avoir près de 10 jours de vacances !) et blog/planification de la suite pour moi.
Hum, « planification de la suite » je laisse vite tomber, je n’ai toujours aucune idée. Une chose est sure, nous allons ralentir le rythme et plutôt être que faire. Je vais essayer d’apprendre à prendre mon temps.
comment vas tu ma sorcière? je te fais plein de bisous et vous souhaite une belle année
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Plutot être que faire… inspirant:-)
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. Le lun. 11 janv. 2016 à 08:57, Jeanne Rabinovitch-parel a écrit :
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