Jeudi 11 février
Ce matin il pleut à verse. ce n’est pas une journée pour paresser à la plage. Nous décidons donc d’aller visiter Paraty, une petite ville colonial qui se trouve à 1h30 de route d’Ubatuba.
Le paysage est magnifique, à droite la mer, aujourd’hui d’un bleu-gris et à gauche des montagnes recouvertes d’une végétation tropicale.
Nous arrivons vers 10h à Paraty. Il n’y a pas (encore) beaucoup de touristes et nous avons les jolies rues pour nous tous seuls.
Vers midi, Max commence à avoir faim et nous entrons dans le premier restaurant que nous trouvons. Nous commandons rapidement, il y a très peu de monde. Et nous attendons… longtemps ! Au bout d’une heure je vais voir ce qui se passe en cuisine : pas grand chose ! Le restaurant est maintenant plein et personne ne reçoit à manger… Enfin au bout d’1h30 nous recevons nos plats (et toutes les autres tables en même temps !). Conclusion : la nourriture ne valait pas vraiment l’attente.
Pas grand chose d’autre à faire et la pluie recommence à tomber drue. Nous décidons de rentrer à Ubatuba.
Sur la route du retour, j’aperçois en face de nous un cycliste qui peine en montée. Je fais remarquer à Mymy que c’est un tour du mondiste car son vélo est couvert de sacoches. Et qu’il est français : il a une petit drapeau à l’arrière de son vélo. Mymy me dit en rigolant : « c’est peut-être mon copain Alain ! ».
Alain est un ami à elle qui parcourt le monde à bicyclette depuis presque 4 ans. Je ne l’ai jamais rencontré mais quand j’ai décidé de partir en tour du monde avec Maxou, Mymy m’a donnée son email et depuis je reçois ses newsletters. La dernière date de plus de 6 mois quand il était en Equateur…
En rigolant, je regarde Mymy et je lui réponds « Et si on faisait demi tour pour voir ? ». Et nous voilà repartis vers Paraty. Je me mets au niveau du cycliste, Mymy le regarde et se tourne vers moi : « je crois que c’est lui !?! ». Je me gare sur le bas côté, une centaine de mètres plus loin.
Nous sortons de la voiture. Le cycliste s’arrête un peu interloqué (nous sommes au milieu de nulle part, à plus de 25km de la ville la plus proche, sous une pluie battante). Et quand Alain reconnaît Myriam, il est stupéfié ! Ils ne se sont pas vus depuis 8 ans et se retrouver ainsi, au Brésil, à quelques kilomètres du tropique du capricorne est juste incroyable.
Nous avons tous envie de continuer à discuter mais pas au bord d’une route ni sous la pluie… Heureusement je me rappelle que quelques kilomètres plus tôt j’ai vu une petite paillote. Nous y retournons en voiture et Alain nous y rejoint une demi-heure plus tard.
C’est juste hallucinant de se retrouver comme ça ! Malheureusement il commence à se faire tard et Alain a encore 2h30 de route avant d’arriver à Paraty. Je lui propose de venir passer la nuit dans notre appartement (nous avons 2 chambres inoccupées). Il est très tenté mais nous sommes à plus de 50 km d’Ubatuba dans la direction opposée de Paraty où il doit aller. Finalement il demande au patron de la paillotte s’il peut laisser son vélo pour la nuit. Pas possible : la paillote n’a aucun endroit sure pour laisser le vélo en sécurité. Par contre l’homme nous dit que la petite boutique en face a un rideau métallique qui se ferme.
Nous y allons. La femme qui tient la boutique n’est pas très enthousiaste. Alain sent que si nous prenons un verre, elle devrait s’adoucir… Et c’est reparti pour une bière. Le temps passe très vite d’autant que nous avons tous beaucoup de choses à nous raconter.
Finalement la femme accepte de garder la bicyclette et nous retournons à Ubatuba. En route Alain nous montre où il a campé la veille : il est passé juste à côté de nous sans le savoir !
Le soir nous dînons dans une pizzeria en jouant au Uno puis au Dobble jusqu’au bout de la nuit (enfin, selon mes critères…). Nous sommes tous très heureux.
Vendredi 12 février
J’avais promis à Alain de le ramener à son vélo juste après le petit déjeuner. Mais comme il fait très beau, Myriam lui propose de venir avec nous à la plage.
Nous passons une joyeuse matinée à jouer dans les vagues avec (et sans) le bodyboard de Maxou.
En début d’après midi il est malheureusement temps de nous quitter et je ramène Alain à son vélo. Il doit être dans 4 jours à Rio (270km) pour aider lors d’une retraite de méditation Vipassana de 10 jours. Pendant ce trajet de retour nous parlons beaucoup. En plus de voyager, nous avons de nombreux centres d’intérêt communs, et c’est donc avec tristesse que je lui dis au revoir.
Le lendemain c’est Myriam qui repart à Bruxelles. Ces vacances étaient définitivement trop courtes !
Avec Maxou nous nous envolons pour Salvador de Bahia…
Boa viagem meus amigos!
J’etais au Kenya. Nous avons du arreter notre bus car il y avail une panne. Un autre bus s’arrete. Un mec descend et me dis: eh tu etais au lycee de Sevres…. Petit monde, comme cette histoire…
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Comme tes blog sont intéressants !!! Bisous à tous les deux.MAMINA
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