Sao Paulo

Mercredi 3 février 2016

C’est une fois de plus en avion que nous arrivons à Sao Paulo. Nous prenons ensuite le bus jusqu’à Praça Republica, dans le centre, pour aller chez Elisa et Matias nos nouveaux hôtes airbnb. Elisa est Brésilienne, pleine d’entrain et toujours un sourire aux lèvres, Matias, espagnol de Madrid, est un tout petit peu plus réservé mais aussi chaleureux. Nous nous sentons immédiatement bien chez eux. Leur appartement n’est pas très grand mais au 17ème étage avec une vue magnifique sur la ville, en particulier la nuit…

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Malheureusement pas le temps de faire beaucoup plus connaissance car j’ai une après-midi assez chargée : aller faire un diagnostique complet de mon MacBook air dont l’écran fait des siennes et acheter les places de carnaval. Sur le papier facile, sauf que l’Apple store est à l’opposé du Sambadromo seul lieu où les tickets du carnaval sont vendus.

Très gentiment, Matias nous donne des cartes de métro qu’il nous suffit de charger… La station de métro est à quelques dizaines de mètres de l’appartement, facile. Par contre charger la carte est une autre histoire. Devant nous deux files, une de plus de 50 mètres pour acheter des tickets individuels et une d’une vingtaine de mètres pour recharger la carte. Sauf qu’il n’y a qu’un seul terminal de chargement qui « fonctionne »  extrêmement lentement. Il nous faut attendre plus d’une heure pour finalement avoir nos tickets en main.

Le métro n’est pas très rapide et le seul changement que nous devons faire, long, très long: nous marchons plus de 15 minutes pour la connexion. Finalement c’est près de 2 heures après avoir quitté l’appartement que nous arrivons à l’Apple store, crevés et en sueur (il fait 35°C).

J’ai mon problème d’écran depuis le début du voyage et je suis donc allée dans de nombreux centres Apple, celui de SP est de loin le plus mal organisé. Impossible de prendre un rendez vous à l’avance et quand après plus de 20 minutes d’attente j’arrive à attirer l’attention d’un employé, il m’annonce que ça ne va pas être possible de voir un technicien : trop de monde !! Longue inspiration… Je lui explique que je suis venue exprès de Floripa pour ça et qu’il est impossible de prendre rdv. Il me fait encore attendre (à la plus grande joie de Max qui a réquisitionné une tablette) et finalement un technicien arrive, regarde mon ordi (1 minute) et me dit qu’il ne peut rien faire pour moi. Selon lui, je dois aller directement aux USA pour résoudre le problème ou leur laisser mon ordi au moins 3 semaines… yeahhhh. J’abandonne : j’irai donc visiter l’Apple Store de Rio de Janeiro…

Et nous repartons en métro (2 changements, 1h20) pour le Sambodromo, enfin plutôt jusqu’à la station la plus proche qui se trouve à plus de 2km. Nous devons prendre un taxi pour y arriver : impossible d’y aller à pied, il n’y a pas de trottoirs !

Il est 18h passé quand finalement nous sommes au Sambadromo, j’hésite à demander au taxi de nous attendre mais lorsque je vois la file j’abandonne l’idée. En fait il n’y a pas une file mais 3 et personne ne parle anglais/français/espagnol. J’en choisis une au hasard… J’essaie de me faire comprendre sans succès. Jusqu’à ce qu’un brésilien m’indique une jeune fille et me fais comprendre qu’elle parle français. Je me jette littéralement sur elle ! Donatella est française, elle a 24 ans et étudie pour un an à SP. Elle parle parfaitement brésilien et me propose de faire la file avec elle et ces amis. Gaspard, et Ruben étudient dans la même école qu’elle. Ils sont très sympas et nous rigolons beaucoup ensemble. Grâce à eux le temps passe agréablement car il nous faut plus de 3h pour atteindre les guichets. Enfin, j’arrive à acheter nos trois tickets pour le carnaval : hip hip hip hourra !!!

Pour rentrer nous prenons tous un Uber et nous sommes à la maison en moins de 20 minutes (autant dire que le métro, pour moi, c’est TERMINE), nous disons au revoir à nos nouveaux amis : il est 22h passé. Ces 2 courses nous ont pris plus de 8 heures !

Jeudi 4 février

Après une matinée studieuse, nous partons à la découverte de la ville avec un but précis : trouver des déguisements de carnaval ! Matias m’a prêté un guide de la ville avec une carte du centre. Je me rends compte que la plupart des rues ne sont pas nommées sur le plan et rapidement nous sommes perdus. Pas facile de demander son chemin quand on ne sait pas exactement où l’on va et sans parler la langue… Avec un mix d’espagnol à la sauce portugaise, j’arrive à trouver la direction. Le « centre » de Sao Paulo est sale et me donne un sentiment d’insécurité. Je ne me sens pas bien dans cette ville. Après une bonne heure à airer dans le centre, nous tombons (un peu par hasard) sur la rue où se trouvent les magasins de déguisement. En pleine semaine de carnaval, les magasins sont bondés. Avec Max nous nous amusons à tout essayer.

En fin d’après midi, après une courte pause déjeuner nous repartons vers le marché de la ville. Sauf qu’il est presque 18h et que tous les magasins ferment. En quelques minutes les rues se vident complètement. Je sens qu’il serait dangereux de rentrer à pied, avec Max nous faisons clairement touristes paumés. Nous sautons dans un taxi (qui me confirme qu’il n’est pas prudent de se balader par là).

Au moment d’aller nous coucher, nous entendons de la musique dans la rue… C’est un « blocos », un carnaval de quartier. En 1 minute nous sommes habillés (et pour Max déguisé) et nous nous joignons à la foule!

Vendredi 5 février 2016

Ce matin Elise et Matias nous invitent à prendre le petit déjeuner : gâteau au chocolat fait maison et jus d’orange frais… Miam !!

En début d’après midi, nous les quittons pour aller dans un hôtel au nord de la ville, près de la gare routière. Le quartier n’est pas sexy du tout et il n’y a rien à faire. Alors pourquoi y aller ? En fait c’est près du Sambadromo et surtout près de l’autoroute, se qui nous évitera de conduire dans SP quand nous partirons, avec Myriam, dimanche à la mer…

Samedi 6 février

Et enfin Myriam arrive (sans Luca malheureusement) ! Son avion a atterri à 7h et à 9h elle est là. Je lui laisse le temps de prendre une douche et nous partons toutes les deux faire une virée shopping… Max lui préfère rester tranquillement à l’hôtel.

Comme moi, Myriam n’est pas sensible au charme de SP, par contre nous adorons les magasins de chaussures ! Elle craque pour deux paires et moi pour une (arghhh, où vais-je les mettre ?). Autant je n’avais pas du tout aimé la mode argentine, autant ici j’aime toutes les chaussures (avis aux amatrices…).

Petite sieste en fin d’après-midi et vers 22h00 nous partons pour le carnaval : les festivités commencent à 22h30…

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Florianopolis: et Max devient un surfer

Lundi 25 janvier 2016

A ma grande surprise, j’ai très bien dormi dans le bus ! A Florianopolis (appelée par ses habitants Floripa), il fait chaud, très chaud et il n’est que 9h30 du matin. Je dois tirer la valise un petit kilomètre pour rejoindre l’agence de location de voiture : c’est long.

J’appréhende un petit peu de conduire au Brésil mais dès les premières minutes je me sens à l’aise, et grâce à google map nous trouvons sans problème notre logement airbnb (Surf’N Yôga Inn).

Pedroca nous accueille avec un grand sourire, il est prof de surf et de yoga. Il dégage une énergie très positive. Notre appartement est au premier étage de la maison où habite sa fille. Il est petit, bien agencé ; nous le partageons avec un jeune couple argentin. Ce que je préfère c’est la terrasse ombragée avec les 2 hamacs…

Mardi 26 janvier – Mercredi 3 Février

Le programme de la semaine est assez simple : le matin leçon de surf pour Max avec Pedroca puis l’après midi école pour Max, mise à jour du blog et programmation de la suite du voyage pour moi. En fin d’après-midi quand le temps le permet : sand surf. Le soir, tous les 2 jours, cours de yoga.

Le temps est couvert, orageux, il fait chaud. Nous aimons ce rythme de vie. Max adore le surf (sur mer et sable!) et fait très rapidement des progrès, le yoga m’aide à revenir au moment présent et me relaxe.

Le temps passe doucement et agréablement, rien ne perturbe notre programme, même pas une longue coupure d’électricité !

Après 9 jours à Florianopolis, il est malheureusement temps de repartir. Je dois aller à Sao Paulo pour faire réparer mon ordinateur et acheter les places de carnaval qu’il est impossible pour un non brésilien d’acheter via internet… Et mon amie Myriam arrive dans 4 jours !

Entre Argentine et Brésil: les chutes d’Iguazu

Mercredi 20 janvier

Le vol de BA à Puerto de Iguazu dure un peu plus d’une heure et demi. Lorsque nous sortons de l’aéroport il fait une chaleur étouffante. Techniquement nous sommes encore en Argentine et notre hôtel est à quelques kilomètres du côté Brésilien. Ma première idée était d’y aller en bus local… Sauf qu’il fait 40 degrés et que d’après ce que j’ai pu lire sur internet il faut plus de 3 ou 4 bus pour nous y rendre : avec ma très lourde valise, impossible ! Je me rabats donc sur le taxi. Le passage des frontières se fait très rapidement et une demi heure après avoir atterri nous sommes à notre hôtel. Après une petit heure d’école pour Max et un passage au supermarché pour moi, nous sautons dans la piscine : le bonheur total !

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Jeudi 21 janvier

J’ai mis le réveil car en passant la frontière nous avons perdu une heure et comme la journée s’annonce aussi chaude que la veille j’aimerai aller aux chutes le plus tôt possible. Bon c’est l’idée, mais Max va tout doucement et ce n’est donc que vers 9h30 que nous partons prendre notre bus. Nous allons voir les chutes du côté brésilien aujourd’hui car c’est le plus proche.

De notre hôtel le bus est direct et nous dépose à l’entrée des chutes. Nous prenons les tickets (gratuit pour Max !) et prenons le bus qui nous dépose sur le sentier qui conduit aux chutes. Tout est super bien organisé.

La balade fait environ 3 kilomètres et nous permets d’avoir des points de vue magnifiques. Max qui n’avait jamais vu de photo des chutes est subjugué, il trouve ça « méga méga méga beau ! » et moi aussi. Et ce n’est pas que les chutes qui font la beauté de l’endroit, c’est aussi les animaux, les oiseaux et les papillons plus colorés et immenses les uns que les autres.

Nous nous approchons de près de ces chutes vertigineuses et c’est avec bonheur que nous en revenons trempés. Il fait très très chaud et en quelques minutes nous sommes secs.

Nous retournons à l’hôtel en fin d’après midi.

Vendredi 22 janvier 2016

Aujourd’hui direction les chutes du côté Argentin, comme hier je veux donner à Max un (petit) aperçu de la vie de backpackers et nous prenons donc le bus local… Hum enfin nous l’attendons… longtemps. Finalement au bout de 45 minutes il arrive mais nous n’allons pas très loin, arrivé à la frontière brésilienne, il nous dépose et repart immédiatement. Nous faisons tamponner nos passeports et attendons le suivant. A l’arrêt de bus il y a aussi une touriste allemande avec qui je commence à discuter, elle fait un tour de l’Amérique du sud en un mois. Il fait chaud, très chaud, et le temps passe (très) lentement. Ma nouvelle compagne me propose de faire du stop pour aller jusqu’à la frontière argentine qui se trouve à 2.5km. Eh oui, car le prochain bus nous y emmènera et nous y laissera et nous serons bons pour attendre encore une heure le suivant !

Frontière brésilienne et attente… Max ne s’ennuie jamais

La plupart des voitures sont pleines mais nous avons de la chance et un brésilien nous prends tous les 3 en stop. Max est super excité, c’est la première fois (et j’espère bien la dernière) qu’il fait du stop !

Passeports tamponnés nous attendons encore une fois le bus qui arrive pour nous déposer quelques kilomètres plus loin : le chauffeur nous explique que vu que nous sommes 5 dans le bus à aller aux chutes prendre un taxi nous coûtera le même prix que le bus et nous fera gagner encore un changement de bus et une bonne heure de route. Je le crois sur parole et promets à Max que pour le retour nous prendrons un taxi direct pour l’hôtel : j’ai définitivement passé l’âge backpackers !

Cela nous a pris près de 3h pour faire une trentaine de kilomètres… Heureusement en passant la frontière nous gagnons une heure (que nous avions perdu la veille). Les chutes du côté argentin sont beaucoup moins bien organisées que du côté brésilien mais aussi plus sauvages. Il y a 3 balades de plus ou moins 3km chacune qui permettent de voir les chutes d’en bas, d’en haut et de dessus.

La visite entière nous prend près de 5 heures et c’est toujours aussi beau.

Le retour en taxi nous prend à peine une grosse demi heure, et encore c’est qu’il y avait beaucoup de monde aux frontières.

Samedi et dimanche 23-24 janvier

Nous passons ces deux jours à l’hôtel… Pas très envie de retourner aux chutes ni d’aller faire un tour au Paraguay pourtant juste à quelques kilomètres : je suis vaccinée du passage des frontières pour quelque temps !

Jesus, un argentin, apprend à Max à plonger dos à la piscine…

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Dimanche en fin d’après midi nous prenons le bus de nuit pour Florianopolis sur la côte atlantique bréslienne.

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2 petits jours à Buenos Aires et puis s’en vont…

Lundi 18-mercredi 20 janvier

Durant ces deux jours nous avons encore profité de BA en allant au ciné voir « la guerre des pères » comédie sympa (avec bien sur popcorn) et en nous baladant. Mais surtout nous avons eu la chance de retrouver une dernière fois nos amis David et Balàzs pour un très agréable dîner dans notre studio suivi d’intenses parties de Uno et de dobble.

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Le 20 janvier nous quittons l’argentine pour le Brésil…

 

6 jours de plage en Uruguay

Mardi 12 janvier

C’est vrai que l’Uruguay est proche mais lorsque nous débarquons à Colonia del Sacramento, nous avons encore près de 3 h de bus pour arriver à Montevideo. Ce qui fait qu’en quittant notre appartement de BA à 11h du matin nous sommes dans notre nouvel hôtel à 20h … Mouais pas si proche que ça finalement !

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Même sur le bateau Max étudie…

Max est assez déçu par notre nouveau studio qui n’est pas aussi lumineux ni confortable que notre havre de BA. Moi je suis heureuse de voir la mer depuis notre chambre. Je me rends compte à quel point sa vue me rend heureuse et calme.

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Mercredi 13 – samedi 16 janvier 2016

La encore nous trouvons rapidement une routine, le matin Max étudie et moi je bulle sur mon lit (lecture, emails et coup de téléphone aux copines), l’après-midi jusqu’en début de soirée, plage.

Ce qui me frappe le plus ici et en particulier sur la plage, c’est que les uruguayens ne se déplacent jamais sans leur thermos d’eau chaude et leur maté (le maté une une infusion stimulante, qui a les même effets que le thé ou le café).

De Montevideo nous ne voyons pas grand chose, juste un aperçu de la vieille ville un matin mais il fait tellement chaud qu’après un rapide déjeuner au marché du port nous retournons à la plage !

N’empêche qu’autant Max que moi nous passons un très bon moment là et décidons de trouver une plage au Brésil (ou ailleurs) et d’y rester au moins un mois !

Samedi 16 janvier

Dans l’après midi nous reprenons le bus pour Colonia del Sacramento. Cette ville à plus de 3 siècles, elle a été fondée par les portugais puis au file des siècles elle est passée successivement sous la domination des espagnols et des portugais jusqu’à l’indépendance de l’Uruguay en 1828.

De ses rues se dégage une très agréable sérénité et une douceur de vivre. Qu’il fait bon de se balader au hasard des ruelles qui débouchent soit sur des terrasses de cafés, de jolies petites places ou sur le fleuve.

Par contre en journée il fait bien trop chaud pour flâner et nous allons nous rafraichir sur une des plages. L’eau est tiède mais je n’ai malheureusement pas pris mon maillot de bain : Max est très déçu mais ça ne l’empêche pas de se jeter à l’eau !

Dimanche soir nous retrouvons David et Balàzs. David est un collègue et ami de Bruxelles, je suis très contente de le retrouver et de faire la connaissance de Balàzs. Nous faisons un dîner à l’envers : nous commençons par une énorme glace en regardant le coucher du soleil (et Max qui se baigne dans le fleuve avec un nouvel ami brésilien) puis pizzas dans un restaurant au bord de l’eau. Une soirée parfaite !

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Les 6 jours sont passés trop rapidement et lundi matin nous reprenons le bateau pour Buenos Aires.

Buenos Aires la belle

4 janvier

Et finalement nous quittons la Patagonie pour retourner à Buenos Aires. J’ai beaucoup aimé les paysages de Patagonie mais je suis contente de retrouver des cieux plus cléments : l’hiver en été ce n’est pas mon truc (déjà que l’hiver en hiver je n’aime pas trop).

2h30 d’avion plus tard nous y sommes ! Il fait beau et chaud. Notre appart-hôtel est dans le quartier de San Telmo, il me rappelle beaucoup le quartier des Marolles à Bruxelles et je m’y sens tout de suite très bien. Notre studio est neuf, très bien agencé et lumineux, avec Max nous l’adorons immédiatement. J’avais réservé pour 3 nuits mais tout de suite je décide d’y rester une semaine. Cela nous permettra d’avoir une petite routine.

Celle-ci s’installe d’ailleurs immédiatement : le matin Max étudie et moi je gère l’administratif (en particulier la réinscription de Max à l’école Européenne qui est très compliquée vu le nombre de documents demandés- d’ailleurs merci Samira et Anne Barbara pour votre aide!), l’après midi nous partons nous balader.

Mardi: glace

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Mercredi: cinéma pour aller voir Star Wars. Ici le popcorn c’est à l’américaine…

DSC01918photo obligée avec Mafalda (le week end les gens font la queue pour prendre une photo!)

Jeudi : les parcs du quartier de Palermo et glace

Vendredi : le cimetière de la Recoleta qui ressemble à une ville dans la ville avec des tombes plus fastueuses les unes que les autres. Difficile de dire qui est le plus riche du cimetière ! Nous voyons même une jeune fille pleurer sur la tombe d’Eva Perón mais ce qui intrigue le plus Max c’est l’homme avec les clés de tous les tombeaux… Max joue aux agents secrets pour le prendre en photo.

 

Max jour les espions et suit l’homme aux clés du cimetière…

Et glace

DSC02029 toujours chez Freddo: c’est les meilleures!

Samedi : glace et marché. Ce qui me rend le plus heureuse ici (j’ai un peu honte) c’est la nourriture, j’ai trouvé une très bonne une fromagerie charcuterie, les fruits sont délicieux et il y a les glaces. Oui je sais pourquoi partir si loin, y a les mêmes (et même mieux) à Bruxelles?

Dimanche : marché de San Telmo, toujours aussi agréable et vivant. Max trouve même des soldats de plombs Star Wars (lui c’est ça qui le rend heureux !) et glace

Lundi : visite de l’ancien bateau école : la Fragata ARA Sarmiento et glace (pour Max, il n’y a pas d’autre « glacier » que Mc Donald, je m’abstiens donc).

Mardi 12 janvier 2016

Aujourd’hui nous quittons notre très chère Buenos Aires pour 6 jours en Uruguay. L’Uruguay est à une heure de bateau de BA et avec Max (et oui, il a maintenant son mot à dire !) nous avons décidé d’y faire une petite incursion.

Patagonie:suite et fin de nos vacances avec Mymy et Lulu -Bariloche et les 7 lacs

28 décembre

Matinée tranquille à mettre à jour le blog et faire les valises car cet après midi nous partons (en avion) pour San Carlos de Bariloche.

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Il y a 1500 km à vol d’oiseau entre El Calafate et Bariloche, 1h 45 de vol. Nous récupérons la voiture de location et partons à la recherche de l’hôtel. Véritable recherche car malgré le GPS nous ne trouvons pas notre hôtel et réalisons que des rues distinctes ont exactement le même nom (mais c’est comme à Bruxelles!!). Ce n’est que grâce au hasard que finalement nous trouvons notre rue.

« L’hôtel » qui paraissait pas mal quand je l’ai réservé est en fait une vielle maison d’hôte pas bien entretenue. Et notre « appartement » deux chambres qui se partagent une (horrible) salle de bain.

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Le soir nous dînons dans une brasserie recommandée par notre hôtesse, le nom est allemand et je me rappelle alors que ma mère m’a dit que c’est à Bariloche que beaucoup de hauts gradés nazis se sont réfugiés après la guerre. D’un coup avec Myriam nous avons beaucoup moins d’appétit…

La ville est au bord d’un lac entouré de montagnes enneigée. C’est beau, cela ressemble beaucoup aux Alpes. Mais impossible pour nous de faire abstraction du passé nazi de la ville !

Nuit blanche : les toilettes fuient à grande eaux (je DETESTE cet endroit)

29 décembre 2015

Les enfants n’ont pas très envie de bouger mais comme nous ne voulons pas rester en ville nous partons visiter les environs. Myriam en co-pilote, je n’ai qu’à conduire, c’est reposant. Je me rends compte à quel point c’est difficile de devoir, toute seule, tout organiser, faire l’école à Max et gérer le quotidien. Là je me laisse porter.

Premier arrêt : le télésiège pour la vue sur le lac. Hum, en théorie une bonne idée, sauf que Myriam à le vertige et ce vieux télésiège « n’arrête pas de s’arrêter » en nous balançant dans le vide. Je ne suis pas vraiment tranquille non plus!

La vue est splendide mais c’est décidé, on ne nous y reprendra pas deux fois.

A midi nous trouvons une auberge au bord du lac, nous sommes les seuls clients et la nourriture est délicieuse !

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Nous reprenons la route ou plutôt la piste, vers la « Colonia Suissa », nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre et lorsque nous voyons un panneau « el parque » (le parc) nous décidons de nous arrêter. De nulle pas un homme arrive pour nous saluer et nous présenter (en récitant plutôt qu’en parlant) le parc, puis il nous demandant une « contribution ». 50 pesos plus tard nous partons à l’aventure vers la « source de jouvence » (une micro fontaine boueuse), « l’étang des désirs » (une mare boueuse) et des truites dans leur élément naturel (énormes poissons dans un micro étang boueux).

Visite nulle mais nous sommes tous les 4 morts de rire !!!

La Colonia Suissa se trouve à quelques kilomètres de là, c’est une sorte de village pseudo hippie où nous mangeons avec plaisir une glace. Pas grand chose à voir à part quelques échoppes new age.

Nous repartons vers Bariloche en nous demandant pourquoi nous sommes ici… Le centre ville est assez sympathique, un magasin sur deux est une boutique de chocolat « artisanal », nous en achetons quelqu’uns dans la meilleure chocolaterie. Verdict : les chocolatiers Belge n’ont aucun souci à se faire !

Le soir nous dînons dans le meilleur restaurant de viande de la ville : pas de doute c’est le point fort des argentins !

Nuit à moitié blanche : des oiseaux se mettent à « croasser » (!!!) à 4h du matin.

30 décembre 2015

C’est avec plaisir que nous quittons notre hôtel et la ville de Bariloche pour la ville de La Angostura qui se trouve à une soixantaine de kilomètres.

La ville ressemble un peu à Bariloche mais avec beaucoup plus de charme, elle fait très station de montagne. Nous déjeunons dans un joli hôtel au bord du lac (qui n’est malheureusement pas notre hôtel). Notre hôtel est un peu mieux que le précédent mais ne vaut pas les 160 euros que nous payons par chambre par nuit.

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l’hôtel où l’on aurait aimé être

En fait ce que je déteste en Patagonie c’est que je ne pense qu’à mes sous: je vis largement au dessus de mes moyens. Je dois dépenser près de 300 euros par jour au lieu de 100€ (max) et sans rien faire d’exceptionnel.

Cet après-midi nous ne savons pas trop quoi visiter et nous nous laissons tenter par une balade en bateau. Le « but » de la balade est une forêt qui se trouve à 1h de bateau. Hum… En fait c’est une balade de 800 mètres sur des passerelles au milieu d’une forêt : aucun intérêt ! Mais heureusement il fait beau et c’est très agréable de se relaxer sur le bateau.

31 décembre 2015

Pour ce dernier jour de l’année nous continuons vers San Martin de Los Andes en prenant la route des 7 lacs. C’est cette route qui est L’attraction du coin… Malheureusement après tous les paysages (chacun plus magnifique que le précédent) que nous avons vu ces derniers mois, je suis blasée. Je m’arrête juste pour que Myriam et Luca puissent prendre des photos, Max lui lit ou joue à la DS à l’arrière de la voiture…

San Martins de los Andes en ce 31 décembre est une ville morte, presque tous les restaurants et les boutiques sont fermés. Nous nous baladons quand même dans le centre en nous régalant d’une glace (encore un point fort des Argentins !).

Nous avons choisi un bel hôtel pour finir l’année, et nous ne sommes pas déçu : il est magnifique. Sauf qu’il se trouve à plus de 20km de la ville et que la réceptionniste nous apprend que le restaurant est complet pour ce soir !! Arghhh, (oui problème de riche) mais il va falloir reprendre la voiture et trouver un restaurant dans une ville morte un soir de nouvel an. Heureusement la réceptionniste accepte d’appeler les restos de la ville et finalement nous en trouve un : ouf nous ne serons pas à la diète ce soir.

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Le restaurant est face à un lac et assez joli, par contre la nourriture est (très) mauvaise, heureusement l’ambiance est à la hauteur, une fois de plus la joie de vivre des argentins nous ravigote.

Nous terminons de manger un peu après les 12 coups de minuits et nous sortons pour aller voir le feu d’artifice qui doit avoir lieu sur le lac vers minuit et demi. Rien à 00h30, ni à 00h45, nous commençons à être fatigués et grelotter. Annonce : le feu d’artifice aura lieu à 1h. Ok, nous achetons une barbe à papa et du popcorn pour patienter. A 1h toujours rien. Annonce : il faut encore patienter quelques minutes. 1h15 toujours rien : nous abandonnons la partie et nous rentrons !

Malgré la nourriture et sans feu d’artifice nous avons passé une très bonne soirée. Merci à Mymy et Lulu d’être là, quelle joie de partager ce moment avec de si bons amis.

Grande pensée pour ma famille et mes amis qui me manquent beaucoup !

1er janvier 2016

Journée tranquille à paresser à l’hôtel… Que c’est bon de ne rien faire !

2 janvier 2016

Aujourd’hui nous retournons à Bariloche. C’est la fin des vacances de Mymy et Lulu.

Mymy, super co-pilote, nous trouve une autre route pour retourner à notre point de départ. Hum, en fait c’est une piste… Nous hésitons mais comme c’est plus court et différent de l’aller nous décidons de tenter le coup. Et bien nous en a pris ! La piste est plutôt bonne mais surtout le paysage est magnifique. Il nous fait penser au désert nord américain avec un zest de Grand Canyon. Pour déjeuner nous nous arrêtons dans un petit village près d’un lac (sic), l’ambiance est un peu hippie/wind surfer : j’adore.

Finalement cette journée de retour est une de mes préférées de ces vacances avec nos amis.

3 janvier

Jour triste où nous disons au revoir à Mymy et Lulu (qui ont la gentillesse de ramener avec eux 13kg de nos affaires d’hiver).

Nous reprenons notre routine : école pour Max (qui vient d’avoir près de 10 jours de vacances !) et blog/planification de la suite pour moi.

Hum, « planification de la suite » je laisse vite tomber, je n’ai toujours aucune idée. Une chose est sure, nous allons ralentir le rythme et plutôt être que faire. Je vais essayer d’apprendre à prendre mon temps.

Patagonie: 10 jours de vacances avec Mymy et Lulu (1)- Glacier Perito Moreno

24 décembre

Et le jour tant attendu arrive enfin ! Malheureusement il fait un temps de chien : vent très fort et beaucoup de pluie. Les prévisions ne sont pas optimistes, ça devrait être comme ça pour les 3 prochains jours… Nous prenons notre shuttle à 9h pour 3h de bus jusqu’à El Calafate. Arrivée là-bas le chauffeur nous dépose devant la compagnie de location de voiture où je récupère une mini voiture cabossée de partout.

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Par contre trouver notre appartement sans GPS est un parcours de combattant. J’ai bien l’adresse et une carte, sauf qu’il n’y a aucune indication de rue et les gens ne connaissent pas le nom des rues. Arghhh… Après 3 ou 4 allers retour, j’arrête une voiture en pleine rue et désespérée je demande au chauffeur de m’aider. Très sympathique il se gare et finalement nous nous rendons compte que ma rue est à une centaine de mètres de là.

Quelques minutes plus tard Myriam et Luca arrive en taxi : moment de bonheur intense !

Ils sont crevés après presque 24h de voyage, sauf que le temps vient de se lever et je leur propose (vu les prévisions) d’en profiter pour aller voir le Perito Moreno à plus d’une heure trente de route. Myriam n’hésite pas une seconde : oui !

Nous déjeunons à l’appartement de pâtes au beurre et gruyère, seule chose qu’il me reste d’El Chaltèn, puis nous partons.

La route qui longe le lago Argentino est magnifique, mais à l’approche du glacier le temps change, le brouillard se lève et la pluie se met à tomber.

Le glacier à peine perceptible à travers le brouillard…

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Heureusement quelques kilomètres plus loin lorsque nous nous garons la pluie s’arrête et bientôt le brouillard se lève. Le glacier est impressionnant et encore plus lorsque dans un bruit un (petit) morceau de glace se détache dans un bruit retentissant.

Nous nous baladons le long des passerelles pendant près de 2 heures.

Quand nous quittons le site il est déjà 19h30 et c’est le plein jour. En route nous retrouvons le beau temps.

Le soir nous dînons d’un bon steak dans un restaurant de la ville. Par contre tous les supermarchés sont fermés et c’est dans un drugstore que nous trouvons un peu de beurre et des biscottes pour le lendemain matin.

Mais la journée n’est pas terminée… c’est le réveillon de Noël et à la plus grande joie de Max nos amis sont venus avec les bagages pleins de cadeaux (et d’ailleurs presque pas d’habits)! Magali, Ivan, Philippe, Anabelle et Torbjörn (le papa de Max) ont aussi pensé à nous. Merci les amis.

Moral : très très bon

25 décembre 2015

20151225_081104Il pleut à torrent… et c’est très bien comme ça ! Nous avons tous envie d’une journée à ne rien faire, surtout les enfants qui passent la journée à jouer à la DS et à regarder des vidéos sur youtube.

Avec Myriam nous tentons une sortie pour faire les courses mais TOUT est fermé, il y a juste un restaurant ouvert où nous allons déjeuner.

En fin d’après midi, Myriam arrive à nous faire sortir pour aller au musée de la glace. Là-bas nous avons le choix entre 25 min pour le « bar de glace » ou 1h pour le musée. Aucune hésitation : le bar de glace à -10°C.

Un supermarché à rouvert ce soir, nous faisons une razzia sur les pâtes.

26 décembre

Quand je me réveille, je suis surprise par le calme. J’ouvre les rideaux et je vois que la neige a remplacé la pluie. La NEIGE !! Et nous sommes en été, c’est comme s’il neigeait à Paris ou à Bruxelles le 26 juin !

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Myriam n’en peut plus de rester enfermée et me convainc de retourner visiter le Perito Moreno. Les enfants râlent. A 10h30 sous une tempête de neige (3 ou 4 flocons selon Mymy) nous sommes en route. 1h30 plus tard nous sommes devant l’entrée du parc où il y a une petite file de voiture : pourquoi ? Parce que le parc est fermé, ils sont en train de déneiger et d’enlever les arbres tombés sur les routes (oui, les 2-3 flocons). Vu que nous sommes là nous attendons. Max exprime sa colère en bombardant la voiture de boules de neige.

15 minutes plus tard nous recevons le feu vert pour entrer dans le parc. Il s’est arrêté de neiger et la lumière est magnifique. Nous pique niquons dans la voiture puis nous allons nous promener sur les passerelles.

Nous finissons la balade au bar avec vue sur le glacier.

Nous apprendrons plus tard que c’est exceptionnel qu’il neige en cette saison, c’est la première fois depuis plus de 10 ans!

27 décembre 15

Aujourd’hui soleil éclatant et ciel bleu, tant mieux car nous avons réservé il y a déjà un certain temps une croisière « gourmet » pour aller voir les glaciers Upsala et Spegazzini. Nous sommes une vingtaine sur le bateau, le lago Argentino, bleu laiteux, est splendide.

Après 1h30 de navigation nous nous approchons du glacier Upsala, les glowlers et icebergs que nous rencontrons me rappellent l’Antarctique.

Le repas qui nous est servi est délicieux. Entre la deuxième entrée et le plat de résistance nous avons une pause pour admirer le glacier Spegazzini. Superbe ; je pense avoir vu assez de glaciers pour le restant de ma vie !

En début d’après midi nous débarquons pour une balade post-prandiale, pas grand chose à voir mais cela nous fait du bien de marcher (et glisser) dans la neige boueuse.

Du retour je ne me souviens pas de grand chose : je dors !

 

Patagonie: El Chaltèn

19 décembre

Nous quittons Ushuaia à 9h du matin et après un peu plus d’une d’avion et 3 heures de bus (paysages de Patagonie superbes) nous sommes en début d’après-midi à El Chaltèn.

C’est une toute petite ville entourée de montagnes. Tout de suite je m’y sens bien. Notre hôtel est simple et propre, l’hôtesse très accueillante me montre toutes les randonnées que nous pouvons faire autour. Je n’ose pas lui dire que j’ai surtout envie de ne rien faire…

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J’arrive quand même à me motiver (et à motiver Max) pour aller visiter le village et faire une petite randonnée. A peine 4 minutes après être partis nous sommes déjà assis devant une glace : chocolat andin pour moi et banana split pour Max. Nous repartons. La balade est courte et très sympa, le village également. Nous faisons aussi le tour des 3-4 supermarchés, ils sont tout petits et avec très très peu de choses : nous sommes loin de tout ! Je trouve quand même de quoi faire des pâtes au thon. Au retour nous repassons chez le glacier reprendre chacun une boule de glace : exactement les mêmes parfums!

20 décembre

Le temps est idéal pour faire une grande rando ! Direction la Laguna Torre. Quand je dis à Max qu’elle fait plus de 20km, il fait un peu la tête mais comme d’habitude, dès qu’on est sur le chemin c’est lui qui part devant !

La balade est très agréable, alternant montées raides avec des faux plats caillouteux, rivières et toujours au loin la vue magnifique sur le glacier. Il nous faut environ 3 heures pour arriver au lac où nous avons la surprise de voir de petits icebergs. D’ailleurs si sur le chemin il faisait bon (j’étais en tee-shirt), ici il fait vraiment froid, je suis contente d’avoir emporté mon duvet et ma veste coupe vent !

Le retour nous prend un peu plus de 2 heures, le temps a changé et le vent c’est levé. Quand nous arrivons chez le glacier, nous prenons chacun une grosse glace… puis une deuxième (encore plus grosse) !

En retournant vers notre hôtel nous tombons sur un camion/bus très bizarre : le « Rota hotel », immatriculé en Allemagne. Je suis curieuse et je m’approche du conducteur et d’une dame qui semble être la resposable. Je leur demande ce qu’est ce camion étrange. Rita, la guide, m’explique que c’est un bus/hôtel, la journée les passagers sont dans le bus et la nuit ils dorment dans la remorque. Elle nous fait même visiter : Il y a trois étages de mini cabines de 1 ou 2 personnes, elle font environ 1m de haut, 70 ou 140 cm de large (individuelle ou double) et 2m de long (chaque fenêtre correspond à un lit!). Franchement je serais claustrophobe dedans. Pourtant il semble que cela plait car certains passagers en sont à leur 50ème voyage !! Ce type de bus/hôtel existe dans plus de 100 pays. La moyenne d’âge est d’environ 70 ans et Rita me dit que le plus âgé passager qu’elle ait eu avait 90 ans. Pas de douche, le camion s’arrêtent presque tous les jours dans des auberges de jeunesse et tous les repas se prennent dehors sur des tables pliantes. D’ailleurs Rita et Markus (le chauffeur) nous invitent à dîner.

A 19h nous arrivons donc avec chacun notre assiette creuse et une cuillère, au menu : soupe de lentille-saucisse. Miam !! Nous partageons la table avec les plus jeunes du groupe : Margareth, Marion et Michel. Marion en est à son 4ème circuit, elle est déjà allée 2 fois en Afrique avec le Rota Hotel.

Après avoir saucé notre assiette, nous les remercions tous et très content nous retournons dans notre chambre finalement luxueuse et bien chauffée.

21-23 décembre

Je consacre ces trois jours à réfléchir à la suite de mon voyage. Je voulais partir à l’aventure sans rien planifier mais je me rends compte que c’est contre ma nature et que de toute façon il faut bien que je décide où aller ensuite : soit je remonte par le Chili vers le Pérou et ensuite l’Equateur, soit je prends un avion et je remonte par la côte Est du Brésil. Choix difficile. Toutes les heures je change d’avis.

Finalement, après avoir rencontré à El Chaltèn, un couple de brésiliens puis 2 couples de français vivant au Brésil très sympas (contre zéro chiliens ou péruviens), je me décide pour le Brésil. Je prends donc un vol pour Buenos Aires et de là nous remontrons (sans doute via l’Uruguay) jusqu’au Brésil. Où exactement ? Je n’en ai aucune idée !

Pendant ce temps Max partage ses journées entre l’école (il fait une évaluation de math en un temps record !), la salle télé et des parties de jeux de société que je perds systématiquement (Uno, Dobble et Yatzee).

Seul événement marquant : Max découvre un scorpion dans la chambre caché sous sa chaussure… Notre hôtesse nous rassure en nous disant que c’est un bébé et qu’elle ne s’est jamais faite piquée. Mouais.

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Tout ce temps nous comptons les heures (et bientôt les minutes) qui nous séparent de nos retrouvailles avec Myriam et Luca.

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Moral: Après plusieurs gaufres et glaces: bon!

Ushuaia: au fond du trou du bout du monde

15-19 décembre 2015

Tous ces jours passés à Ushuaia sont plus ou moins identiques :

  • école et télé pour Max
  • blog et planification des prochains jours pour moi (12h/jour)

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Le 17 décembre grand changement en Argentine, c’est la fin du contrôle des devises et donc du « blue market ». Les argentins sont assez inquiets car cela veut dire pour eux une dévaluation de près de 40% de la monnaie. Pour moi le principal changement c’est que les hôtels (réservés en dollars et qui devront être payé en pesos) vont me couter 40% de plus. Déjà que l’Argentine était chère, elle devient carrément inabordable : le 3 janvier quand mes amis partirons nous quitterons aussi le pays (pour où… telle est la question?)!

La Patagonie est immense et sans doute très belle mais Max en a assez des paysages. Je me rends compte aussi que le bus ici est bien plus cher que l’avion. Je décide donc d’aller directement à El Calafate en avion (1h au lieu de 17h de bus) et de passer les 5 jours avant l’arrivée de mes amis dans une petite ville, El Chalten, à 220km de là.

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Ushuaia sous le soleil: malheureusement 1 jour sur les 4 que nous passons ici

La seule chose que nous visitons durant ces quelques jours, c’est le musée de la ville qui raconte l’histoire des premiers habitants de la Terre de Feu et des premiers temps de la ville d’Ushuaia. Passionnant et très bien fait.

Nous goûtons aussi la spécialité locale: le crabe royal

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Moral: remonte tout doucement